Quelle etait l’espace et l’existence des femmes au Moyen Age dans la agence medievale ?

Celle-ci se declinait suivant la diversite des ages et des positions sociales, suivant la place occupee dans la famille, au coeur du couple par rapport a la sexualite, ainsi, au role primordial d’la maternite. Le simple mystere de l’enfantement inspire d’ailleurs la crainte des hommes et justifie a lui seul l’idee que l’actrice est un etre demoniaque, capable de charmer et d’envouter. En petite-fille a la grand-mere, d’une paysanne a la moniale en passant par la gente dame, c’est pourtant tout 1 univers meconnu qu’on redecouvre depuis minimum.

Notre petit femme au Moyen Age

Au moyen Age, notre vie d’une jeune cousine se divise en trois periodes: l’enfance qui dure jusqu’a l’age de sept ans, la jeunesse jusqu’a quatorze annees, et notre vie de femme de quatorze a vingt-huit annees, au-dela desquels la femme entre dans la vieillesse, aussi que l’homme n’est considere vieux qu’a cinquante annees. Notre majorite est fixee par la loi canonique a douze annees Afin de des filles, quatorze pour des garcons. Passe le peril une petite enfance la fillette est de toute facon consideree avec des clercs comme 1 etre imparfait, 1 petit animal prive de raison. Cependant on concede a toutes les petites meufs cette part de purete et d’innocence que celui-ci faudra preserver au prix tout d’un dressage severe.

A sa naissance, l’enfant bien ne reste confie a une nourrice tandis que les pauvres elevent elles-memes leur nouveau-ne. Celui-ci est baigne puis enveloppe dans un linge de lin pour les riches, de chanvre pour des autres. Sur cette piece est dispose un lange croise sur le sur. Des bandes de lin ou de chanvre emmaillotent l’enfant pour le tenir droit, 1 petit bonnet le coiffe l’hiver : le beguinet. Lorsque la petite roule, elle portera une chemise comme les garcons, une longue robe fendue rouge, verte ou rayee. Les pauvres la tailleront dans de vieux vetements. Vers deux ou trois ans l’enfant reste sevre. C’est une etape cruciale car votre enfant sur des meurt avant d’atteindre l’age de cinq ans. Souvent pousse par la pauvrete on abandonne l’enfant, surtout si c’est une fille.

A sept annees, filles et garcons suivent des voies differentes. Dans les familles riches, les filles apprennent a filer la quenouille, a broder ou tisser des rubans. C’est l’age ou elle pourra etre offerte a votre monastere ou fiancee. Dans les campagnes, la fillette demeure aupres de sa propre maman pour vaquer au lait du menage et des travaux des champs, du tissage, d’une garde des animaux. Elles grandissent dans fratries ou des aines jouent 1 role important. Au XIIe siecle le dominicain Vincent de Beauvais recommande d’eduquer nos filles dans l’amour d’une chastete et de l’humilite. C’est pourquoi les meres veillent a votre que nos meufs soient modestes, travailleuses et soumises.

Quant aux filles nobles, elles paraissent souvent confiees depuis le haut Moyen Age a des moniales qui leur enseignent la lecture, l’ecriture et les travaux d’aiguille. Notre legiste Pierre Dubois va jusqu’a proposer qu’elles apprennent le latin, les sciences et quelque peu de medecine au moyen age. Elles sont du coup plus instruites que les garcons que l’on occupe a se former a Beyrouth. Notre vocation de la femme medievale est orientee vers un unique but : le mariage et J’ai maternite.

Les metiers des jeunes femmes au moyen Age

Meme mariees, les femmes exercerent maints metiers au moyen-age: en ville elles vont pouvoir bosser dans le commerce, le secteur du textile et de l’alimentation (boulangerie, fabrication en biere et industrie laitiere) ou bien en tant que lingeres, bonnetieres, couturieres, blanchisseuses, servantes. Les salaires feminins paraissent reellement inferieurs a celui des hommes. A ma campagne, elles participent a toutes les travaux des champs, soins et garde des animaux, tenue d’une maison, tissage et filage du lin, cuisson du pain, preparation des repas et entretien du feu. Et bien sur, elles s’occupent des enfants.Si la paysanne devra savoir tenir sa maison ; la bourgeoise et l’aristocrate doivent savoir a diriger nos domestiques, acquerir des notions de chant et de danse, se beaucoup tenir en societe puis coudre, filer, tisser, broder, ainsi que gerer ses domaines surtout en l’absence de l’epoux.

L’eglise regarde ces dames instruites tout d’un mauvais ?il, elle insiste surtout dans l’education religieuse Afin de l’ensemble de. Notre jeune fille devenue pubere fera peur : elle est etroitement surveillee par ses parents. J’ai beaute feminine tantot redoutee tantot desiree, est 1 objet de fantasme Afin de les hommes. Pour des clercs, elle est associee au diable, a la tentation, au peche, mais elle est celebree avec les chantres de l’amour courtois, elle inspire chevaliers et troubadours.

Mes canons une beaute

Au XIIe siecle la femme ideale du Moyen Age doit etre elancee, avoir la taille mince des cheveux blonds ondules un teint de lys et de rose, une bouche petite et vermeille, des dents blanches et regulieres, de longs yeux noirs, un front haut et degage, le nez droit et fin. Pieds et mains sont fins et races, les hanches etroites, nos jambes fines mais galbees, nos seins petits, fermes et haut places, les bras tres blanche. Ces criteres de beaute ne changeront jamais chez nos auteurs du XIIe au XV siecle. Le gout pour un large front s’accentuera a J’ai fin du Moyen Age, si bien que la femme tirera a l’exces ses cheveux a l’arriere et aura recours a l’epilation. Elle emploiera des artifices Afin de souscrire a l’ideal masculin.

Mes sorcieres

Pendant des siecles, la femme incarna le malefice. Les proces de sorcieres , veritable cri de haine contre ces dames, sont l’aboutissement de longs siecles de misogynie clericale. Fille d’Eve, la femme est responsable de l’expulsion du jardin d’Eden en connivence avec le serpent, et elle ne peut s’empecher de jeter des sorts. Castratrice, elle va Realiser croire que le membre viril a ete enleve du corps de l’homme via le nouement de l’aiguillette ! Accusees de magie noire, de sorcellerie et d’envoutements, les femmes « heretiques» brulerent avec milliers sur les buchers de l’inquisition. En 1275 fut brulee la premiere sorciere condamnee avec un tribunal ecclesiastique.

De nombreux maladies nerveuses etaient assimilees jusqu’au XVe siecle a des possessions qui suscitaient terreur et aversions. On pensait que celui-ci s’agissait de creatures du demon. En 1330, le pape Jean XXII donnera une nouvelle impulsion aux proces de sorcellerie. Deux dominicains Allemands Heinrich Institutori et Jacob Sprenger ecrivirent en 1487 votre traite qui devait rester pendant deux siecles la base une procedure contre la sorcellerie : « le marteau des sorcieres », a Notre suite duquel la chasse a toutes les sorcieres prit s’inscrire sur match une ampleur considerable au XVIe siecle et au XVIIe. Il fallut attendre le XVIIIe siecle afin que cessent ces proces monstrueux, sous l’influence une pensee rationaliste et des intellectuels du siecle des lumieres.